Chap12 Part5
-- Une petite Up pour cette semaine. C'est l'automne <3 et la Fnac organise son concours Manga annuel. Bon j'y participe bien évidemment et j'ai déjà mis au point le scénar (grosse réunion de neurones en une journée, j'avais chaud xD) Je compte prendre mon temps et tenter de le faire avec le plus grand soin pour avoir plus de chances de gagner cette année =_= Plus fort que Dark Hole mais surtout plus fort que Gakkô no Gakkô :S et ça c'est du défi. Le scénar n'est paaaas du plus original en soi pour cette année mais c'est le perso principal qui me plait bien :3 Comme je dis c'est un mixing intense de Silent Hill, Sin City et Black Sad (ouai un Seinen, pur et dur, avec du sang et des filles à poil :O *shot*) Mais bon ne divaguons pas trop loin vu que c'est juste 6 pages et que je dois me reconcentrer pour bien finir le truc °_° Les noms des persos ainsi que le titre du One Shot sont encore à mijoter. J'ai laissé tomber le plan de la Génèse KaijuPôle pour cette année encore.
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Une explosion de plumes emplie l’air et Siegfried se dévoila sous sa forme d’oiseau. Le brun resta là à le contempler et finit enfin par le chevaucher. Le Prince s’envola aussitôt.
La nuit était bien tombée et la Lune surplombait déjà le continent lorsque le Prince se posa sur un balcon. La demeure souveraine de Gore et Sidoine ressemblait à la cité royale de Sanypole. Cette petite montagne de roche noire ne s’élevait tout de même pas aussi haut. Valentin descendit de sa monture ailée et se mit à contempler l’étendue désertique. Il ne revenait toujours pas du fait que les terrains changeaient si vite. A la cité, il n’y avait que plaines et forêts. Ici il faisait face au désert et un peu plus loin, pointaient d’anciennes ruines. Il les avait vu lors de la course. Siegfried sentit bien son intérêt galopant pour ces morceaux de roche qui dépassaient du sol. Il reprit sa forme humaine et se mit à côté du brun.
« Ces ruines sont les vestiges de notre peuple. »
« Qu’est-ce qu’il y a là-bas ? »
« Rien. Enfin c’est ce qu’on pense. C’est là que le Créateur de nos Créateurs a son autel, sa statue et toutes les choses qui peuvent orner un temple. »
« Pourquoi l’avoir laissé à l’abandon ? »
« Le Créateur lui-même désirait voir sa descendance se débrouiller sans lui. Il ne voulait pas trop que son peuple vive de trop sur des bases croyantes. »
« Je vois…C’est dommage. »
« Il y a aussi d’autres choses, mais ça, il faudra te plonger dans des livres pour le découvrir. La mythologie est trop vaste pour te la conter en une soirée. »
« Je veux bien le croire. » Sourit le jeune garçon, se sentant l’âme d’un explorateur. « C’est possible d’y accéder ? »
Le blond ricana :
« Tu viens à peine d’arriver et tu penses déjà à partir à l’aventure ? J’ignore même s’il y a encore des Kaiju à y aller. Ces ruines valent plus pour le décor que pour autre chose. Il se puisse aussi que les Kaiju aient peur d’y aller. Crainte d’y raviver quelque chose d’interdit. Et puis, tout pourrait s’écrouler d’un moment ou à l’autre. C’est assez dangereux et un véritable labyrinthe. Le temple s’est écroulé et a été engloutit par le sable. »
« Okay, j’ai compris, on ne peut pas y aller. » Fit le brun avec un sourire. Siegfried avait décidé de changer le sujet de conversation :
« Il serait temps d’aller saluer mes parents. Ensuite je te montrerais ta chambre ! »
« D’accord. »
Siegfried opina de la tête et fit volte face. Valentin s’apprêta à le suivre mais il reste encore un moment à regarder l’horizon, ainsi que la cité qui se dressait fièrement au milieu du continent. Il se sentait assez mal d’avoir quitté la cité comme ça, sans dire au revoir à ses nouveaux amis. Oh, ce n’était pas comme s’il n’allait pas les revoir, mais il s’en inquiétait quand même. Siegfried le rappela à l’ordre et Valentin se retira du balcon pour pénétrer dans la demeure. L’intérieur n’était pas aussi raffiné. Creusée à même la roche, la demeure de Siegfried n’avait pas de grandes étendues de carrelage ciré ou des murs en velours. Tout était de pierre mais on se sentait tout de même bien ici. Valentin se dit que cette minuscule cité était un peu comme les grottes de ces ancêtres préhistoriques.
Ils ne croisèrent aucun Kaiju et tout était étrangement calme.
« Sieg ? Est-ce que comme chez Sanypole, il y a des meutes à vivre ici ? »
« Bien sûr, mais uniquement aux étages en dessous. Si je me suis posé tout en haut c’est parce que ma famille vit au sommet. »
« Ah, je vois. »
Ils marchèrent longuement et Valentin savait d’avance qu’il allait sûrement se perdre à un moment ou à un autre s’il devait rejoindre sa chambre tout seul. Les couloirs semblaient ne pas avoir de fins.
Le prince bifurqua enfin dans une pièce circulaire, éclairée par d’étranges systèmes lumineux au plafond. C’était assez coquet. Des coussins et diverses couches raffinées étaient disposés un peu partout. Le couple souverain attendait. Et Valentin les avait déjà vu quelque part.
« Maman, Papa, je pense que vous connaissez Valentin. »
Sidoine se leva la première et s’avança vers le brun. Elle renifla l’air et sourit :
« Je suis charmée de t’accueillir dans ma maison. Tu es ici comme chez toi. Tu peux m’appeler Sidoine. »
« Enchanté. »
« Quant à moi, tu peux m’appeler Gore ou papa, c’est comme tu veux. »
Valentin éclata de rire mais déclina cette invitation. Sans plus attendre, ils dînèrent tous les quatre, histoire de mieux se connaître et de mettre Valentin à l’aise dans cette nouvelle famille. Les repas n’étaient pas aussi copieux qu’à la cité, mais Valentin s’aperçu qu’il y avait tout de même des plats bien familiers de son monde. Il préféra s’en contenter au lieu de s’attaquer aux énormes plats de viandes et autres poissons. Pendant le dîner, une question lui vint :
« Savez-vous quand est-ce que je pourrais retourner à la cité ? »
Siegfried faillit bien en avaler de travers. Le couple se regarda d’un air hébété et sourit :
« Tu viens à peine d’arriver et tu te poses déjà cette question, Valentin ? » Demanda Sidoine, visiblement assez gênée.
« Désolée, je ne voulais pas vous faire de peine. C’est juste que je n’aie pas eu le temps de dire au revoir. »
« Ce n’est pas comme si tu allais rester ici pour toujours. Sanypole souhaite que tu restes avec nous, le temps que cette histoire de Raptor soit élucidée. Personne ne sait que tu es ici. » Fit Gore en se resservant d’un peu de spaghettis à la sauce bolognaise.
« Sanypole était inquiet que ces créatures en aient après toi, alors il a jugé bon de te mettre à l’abri chez nous ! » Poursuivit sa compagne.
Valentin baissa la tête :
« C’était donc ça. Je resterais le temps qu’il faudra. »
« Sage décision, maintenant parlons de choses plus gaies. »
Le dîner poursuivit et se termina sans nouvelles conversations gênantes. Siegfried accompagna Valentin dans sa chambre. Niveau confort, on était tout aussi loin de la cité. La salle était basse de plafond et le lit ressemblait beaucoup à ce que Valentin avait vu auparavant : un amas de cousins ainsi que des couches à même le sol, et ce, en plein milieu de la pièce. Pas de mobilier, rien de futile, juste un endroit pour s’allonger et dormir.
« Ça change de la cité, il n’y a rien à dire. »
« Si ça ne te plait pas je pourrais toujours m’arranger pour t’amener quelque chose d’autre. » Soupira le prince en s’appuyant contre la roche.
« Non, non ! Ça me convient bien, je suis juste un peu surpris ! »
« Si tu as besoin de quoi que se soit, ma chambre est juste à côté. Tu peux également demander ce que tu veux à Arthur ou à Cécil. Ils sont à mon service depuis toujours mais tu fais un peu partie de la famille maintenant. »
« C’est gentil, mais ça ira, vraiment… »
Ils se souhaitèrent la bonne nuit et Siegfried laissa Valentin seul dans la pièce. Le brun resta là sans rien dire à fixer l’installation de coussins. Il secoua la tête et s’avança au milieu, puis il s’allongea. C’était bien confortable. Il soupira un grand coup, tout en fixant les lumières du plafond. Il ferma les yeux un instant et sombra dans le sommeil sans vraiment s’en rendre compte, un sourire niais sur le visage.
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