Intro à Kaijupole Part 12 et fin

Les rayons de la Lune suffisaient à éclairer les couloirs de la cité. Les murs creusés dans la pierre, faisaient office de fenêtres. Il ne semblait pas y avoir d’électricité. Clytemnon s’arrêta devant une porte.

« Voilà ta chambre. »

« Mon dieu, nous avons traversé tellement de couloirs, j’ai peur de me perdre. »

Clytemnon roulait ses yeux dans ses orbites en sifflant et poussa la porte. Les deux autres suivirent.

« Je me demandais…Il n’y a pas d’électricité ? »

« Les Kaiju génèrent leur propre lumière à l’aide de leurs bois. »

Valentin fut impressionné. La chambre avait l’air d’une magnifique suite luxueuse. Il y avait un grand lit à baldaquin avec des draps de velours rouges.

Et pourtant il y avait des lampes au mur. Yoplait s’approcha, courba la tête vers l’avant et ses bois se mirent à scintiller et à générer une lumière bleue. La lumière fut ainsi transférée dans les petites ampoules.

« Woa, trop génial ! » S’exclama Valentin en se rapprochant de Yoplait.

« A partir de maintenant, ces petites lumières sont contrôlées par ton aura mentale. Si tu veux qu’elles s’éteignent, tu n’auras qu’à y penser. » Expliqua Clytemnon.

Elle laissa Valentin,complètement béat, yeux et bouches grands ouverts.

« Allez Yoplait. Laisse le dormir à présent. Demain une longue journée l’attend. »

« D’accord. Bonne nuit Valentin ! »

« Bo…Bonne nuit. »

Le petit Kaiju bleu et blanc suivit Clytemnon qui ferma la porte derrière elle, laissant le garçon seul.

Il avait encore un peu de mal de s’imaginer dans ce monde qui paraissait si beau et si nouveau…Etait-ce vraiment réel ? Ou était-il en train de faire un long rêve ?...

Il ne le savait pas et cela le confus de plus en plus. Peut-être que la nuit lui porterait conseil. Il se réveillerait dans son lit, sur Terre, riant de ce rêve qui avait l’air si réel…KaijuPole, les Kaiju, Clytemnon n’auraient donc jamais existé.

Il ôta ses vêtements et les posa sur une chaise au bois raffiné puis il se glissa dans les doux draps de soie. Il soupira de bien-être et ne tarda pas à tomber dans les bras de Morphée…

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