Chap8 Part6 et Fin

-- Bah en fait ce passage est le dernier du chapitre 8 O_O ... Mince, ça passe vite XD Il fait que 9 pages alors que les autres avoisinent souvent les 11-15 Bon et bien Let's go disco comme on dit. En tout cas je vois que vous avez quelques idées sur l'identité de ces curieuses bestioles de la forêt. u_u allez, dites un nom. Et merci à Itoe pour m'avoir apris un nouveau mot XD C'est toujours intéréssant de le savoir.
Et enfin un petit message pour Silver: je vois que tu as eu le culot de venir poster ici, ce qui m'étonne c'est que ça n'a pas été pour continuer tes messages hyper sympathiques. ya du progès et je dirais tant mieux, mais tu vois je me demande pourquoi j'accepterais de faire une commade à une personne qui a, justement précédement traités mes dessins d': " infâmes gribouillis trop longtemps postés sur le net."  >_> Donc voilà, à moins que tu ne donnes une raison plus valable on verra. (rancunière? Normal après ce que tu m'as dis. )
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La Reine se redressa, surprise et à la fois comme libérée de le voir.

« Mon dieu, Psykolabe, c’est bien toi ? »

«  Que faites-vous ici ? Vous avez décidé d’attaquer la cité ? »

Crimson secoua la tête. Sa voix était lasse, et marquée par la vieillesse.

« Non…Nous avons été chassés ou poussés à fuir dirons nous. Rip nous a dit qu’il valait mieux pour nous de déguerpir. Général se faisant de plus en plus menaçant. »

Psykolabe opina de la tête et lorgna les autres Hyènes. Elles étaient fatiguées elles aussi. La plupart étaient des femelles. Toutes tristes de devoir fuir ainsi leur terre natale.

« Personne n’est blessé ? »

« Oui, tout va bien…Je suis plus que ravie de te voir Psykolabe. Nous nous sentons vraiment comme étrangères en ce monde maintenant. En notre propre lieu de naissance, te rends-tu compte ? »

« Crimson… As-tu entendu ces bruits de pas dans la forêt ? »

« Oui. Qui ne les a pas entendus ? »

« Vous avez vu quelqu’un ? »

« Personne, comme si cette chose nous était passée sous le nez, comme un spectre. Le bruit se rapprochait, nous ne voyions toujours rien mais pourtant je ne pouvais m’empêcher de m’affoler. »

« Ça m’a fait pareil. J’ignore ce que c’est. Il vaut mieux pour vous que vous trouviez un abri pour lors. C’est trop dangereux de rester ici, les Kaiju ont renforcé la sécurité. »

Psykolabe se mit en route et les Hyènes suivirent le pas sans broncher.

« Regroupez-vous, ne laissez personne en arrière. » Ordonna Crimson à ses suivantes avant d’aller rejoindre le Kaiju vert en tête de troupe.

« Ça ira, tu peux marcher ? »

« Je suis peut-être vieille mais quand on doit se battre pour vivre, je suis prête à tout. »

« C’est bien. »

« Où nous conduis-tu ? Tu connais un endroit où nous pourrions crécher en paix ? »

« Ce n’est pas le paradis, mais c’est là que je trouve refuge quand tout va mal. »

Ils marchèrent pas mal de temps dans la forêt avant d’atteindre une falaise terminée par un pic rocheux. Il y avait comme une grotte en dessous, et pouvait accueillir pas mal de personnes en son sein. Les Hyènes s’installèrent et tombèrent vite dans le sommeil, exténuées.

Psykolabe lui, regardait le ciel qui vira au rouge, assis sur la cime du rocher, Crimson à ses côtés.

« Psykolabe…Je te vois maintenant et je me dis que nous t’avons vraiment maltraité. C’est nous qui prenons tout dans la tête. Toi, tu es encore libre. »

« Je ne l’ai jamais vraiment été. »

« C’est uniquement pour moi que tu as fait tout ça. Et je ne te l’ai jamais rendu. »

« Ne remue pas le passé. Ce qui est fait est fait. »

« J’ignore même si je mérite d’être toujours aimé par toi. »

« Tu sais…Avec le temps, j’ai totalement oublié pourquoi j’étais là. Pour qui j’ai fais ça. Ce n’était plus le moment de m’apitoyer car c’était mon choix. Je voulais être avec toi. »

« Mon père a bien su profiter de cet amour interdit. Il t’a forcé à trahir les tiens pour prouver que tu tenais à moi bien plus qu’à ton propre peuple. J’ai gâché une vie qui avait de la valeur : la tienne. »

« C’est trop tard Crimson. Bien trop tard. »

Au repère des Hyènes, Rip méditait pendant que Nicol se démenait à manger une bonne côte saignante. Ses crocs crantés déchiquetaient la peau mais les os étaient du genre coriace. Il faisait un bruit atroce, mais ça ne semblait pas troubler Rip. Assise sur une motte de terre, elle réfléchissait à comment s’en tirer. Nicol déglutit.

« Rip ? »

« Quoi ? »

« T’as pas faim ? J’peux te filer un bout si tu veux. »

« Ça ira, merci. »

« T’as toujours pas trouvé de plan ? » Fit-il en arrachant enfin un bout d’os.

« Nous pourrions fuir pendant que Général attaque, mais par pur caprice, je ne souhaite pas comparaître comme étant une lâche. »

« Alors, t’es pas dans la mouise. Si tu mets tes principes avant tout… »

« Je ne peux pas défier les Kaiju, c’est de la pure folie. Général va tous nous conduire à la mort. Attaquer la cité de front est l’idée la plus stupide qu’il n’ait jamais eu. Ils ont de la défense. Ils peuvent faire appel aux autres meutes et ils ont ce dragon dans leur cuisine. Il est valide à combattre et il repoussera n’importe quelle attaque aérienne. »

« Et Psykolabe, qu’est ce qu’il compte faire ? »

« Il va faire échapper la gamine pendant que les autres seront partis. Il en profitera pour se tirer également s’il ne vient pas pour combattre. C’est dans sa nature ; il est aussi imprévisible que moi. Mais toi Nicol ? »

« Moi, je vais quand même les suivre, mais je resterais en retrait si ça devient trop dangereux. »

« C’est bien. »

« Je ne te laisserais pas tomber, mais je veux voir la défaite de cet idiot de Général. Je te raconterais si tu choisis de ne pas venir. Tu ne veux même pas aller aider Crimson ? Qui sait ce qu’elle fait en ce moment.  »

« Oh, je ne m’inquiète pas trop pour elle. Elles ne seront pas stupides au point de s’aventurer trop près des Kaiju. »

« Si tu le dis, c’est que ça doit être vrai, Rip. »

« Je l’espère Nicol, je l’espère fortement. Autant sauver le maximum de gens dans cette histoire. »

« J’ai une question. » Il engloutit une portion de viande entière, mâcha bruyamment et déglutit.  « A quoi ça sert de continuer à protéger une communauté qui est destinée d’avance à l’extinction totale ? »

« C’est comme ça que tu le ressens ? Tu es bien fataliste. »

« Ce n’était juste qu’une question, comme je te l’ai dit. Quoi d’autre ? »

« Je dirais que ce n’est juste que l’instinct, la volonté de survivre. Qu’importe que la communauté va y passer. On sauvera des gens, pas toute la communauté mais une partie d’elle. Ce n’est pas la communauté entière. Tu me suis ? »

« Je suis une créature limitée, mais je crois comprendre ce que tu veux dire. »

« C’est bien. D’autres questions ? »

« Non ça ira, j’ai eu toutes les réponses que je désirais. Enfin non, sauf une. »

« Vas y »

« Comment cela va-t-il réellement finir ? Pour les deux camps ?

« J’ai comme un sale pressentiment. Quelque chose de terrible va se passer et j’ignore quel camp va tout se prendre en pleine face. Tu ne ressens rien ? »

Mais Nicol était trop occupé à se délecter de la chair fraîche à présent.

« Ils attaqueront demain. »

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OMG NO de la romance!
Et ui, ça aurait dû faire partit de la Génèse cette histoire étrange Psykolabe/Crimson. Mais comme j'ai un peu trainé sur les concours, la Génèse...ce sera pour plus tard (à moins que je ne dessine une dizaine de pages en moins de 4 jours XD) Demain je réattaque le chaptre 10 (j'y ai pas touché de tout le pont <_< *feignasse?* )
C'est la fiiiin du chapitre 8 et au 9, on aura un bon petit amuse-gueule Sieg/Valentin. mais je ne vous en dis pas plus! (ce n'est pas grivois)
Val: Allez...
je préfèèèère le dire, avant de créer en vos esprits des images mentales traumatisantes.